Locaux commerciaux cherchent désespérément preneurs

Partager

l S’il y a une commune qui n’arrive toujours pas à sortir la tête de l’eau dans le domaine commercial et bel et bien El Adjiba. C’est une réalité amère mais il est impératif de tirer la sonnette d’alarme dans l’espoir d’impliquer la masse silencieuse dans le développement de la localité. Sinon, comment interpréter le cas de la centaine de locaux commerciaux réalisés pour certains en 1998 et qui ont toujours gardé leurs rideaux baissés ? Au niveau de l’OPGI de Bechloul, organisme auquel sont affiliés ces locaux, cette situation demeure inexpliquée et c’est même une énigme, selon les propos de l’un de ses responsables. Ces derniers nous ont cité le cas de la commune d’Ath Leqser, où sitôt l’annonce de vente des locaux engagée, les citoyens de la commune se sont vite manifestés et en un laps de temps, les garages proposés ont eu leurs propriétaires. Mais le cas d’El Adjiba est tout autre. Une cinquantaine de locaux sont fermés depuis 1998 et un autre quota de cinquante autres réalisés en 2004 a subi le même sort. Les citoyens interrogés sur cette problématique sont dans leur grande majorité unanimes pour affirmer que le fait que ces locaux soient situés dans des endroits isolés, donc incompatibles pour le commerce, leur mise à prix qui n’atteint pourtant pas les trente millions de centimes leur paraît exagérée, voire exorbitante. Et pourtant, ces garages se trouvent dans des cités où réside plus d’une centaine de familles. Ce phénomène est aussi constaté à Bechloul, chef-lieu de daïra où l’OPGI trouve des difficultés de trouver preneur à ces locaux. Certes, la situation n’est pas tout à fait identique à celle d’El Adjiba, mais des locaux demeurent encore fermés et non occupés.

Enfin,la question qui reste posée est la suivante : puisque les cités sont des endroits isolés, où doit-on alors construire ces locaux ?

M. Smaïl

Partager