De toutes les contrées de la Kabylie nous parviennent, ces derniers jours, des échos controversés de mécontentements au sujet de la prise en charge des institutions caritatives au niveau local. Le bureau communal du parti RND, son élu en tête vient d’engager un bras de fer avec le P/APC de la commune d’Aït Oumalou et apporte un démenti formel relatif à l’assemblée, ayant trait au volet caritatif et au comité local du C-RA, qui a eu lieu le 5 octobre dernier, ayant regroupé les élus et les représentants des comités de villages. “Aucun militant du RND, encore moins le 2e vice-président n’a participé à cette réunion, et même si cela a été le cas, nous n’aurions pas cautionné les propos tenus par le P/APC à l’encontre des responsables du comité local”, lit-on dans la déclaration écrite sous forme de démenti et dont nous détenons une copie. Aussi, selon les mêmes rédacteurs du document qui ajoutent : “Les quelques comités de villages que nous avons approchés nous ont signifié leur absence à cette assemblée” sans pour autant citer nommément les villages.
Si les deux parties en conflit, notamment le P/APC et son 2e vice-président se sont exprimés, le 1er à travers une déclaration émanant de l’assemblée contestant la légitime du comité désigné par les services sociaux et le comité de wilaya
(C-RA, le deuxième par un démenti, un mois après.
Les membres du comité local “incriminés et contestés”, quant à eux, ont préféré choisir le silence radio jusque-là, avec l’espoir de voir le conflit s’apaiser par un dénouement heureux.
Face à cette situation, le 2e vice-président, issu du RND avec lequel nous avons pu discuter, estime tout en mettant en évidence son inquiétude et sa préoccupation face à l’ambiance conflictuelle qui règne actuellement entre le P/APC et les responsables du C-RA local, qu’il faut “dépassionner le débat et engager un dialogue franc et responsable qui permettra de sauvegarder la bonne marche des affaires de la commune et par ricochet, celles des citoyens”. Dans ce cadre, conclut notre interlocuteur, le parti du RND se déclare disposé à participer à toute action “destinée à un rapprochement entre les deux parties en conflit”. Du côté du premier magistrat de la commune que nous avons rencontré au mois de Ramadhan écoulé, il nous dira à ce sujet : “Que les citoyens de la commune sachent que je ne suis pas contre le principe du C-RA lui-même mais, contre sa composante qui de l’avis des comités de villages traînerait les casseroles derrière elle”, et de conclure que “l’état infrastructurel au niveau de la commune demeure lamentable, nous sommes très à l’étroit sur le plan de l’espace administratif”.
S. K. S.