Le projet des 60 logements relancé

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La commune de Draâ El Mizan a bénéficié de nombreux programmes de logements. Cependant, c’est l’OPGI qui détient le plus grand nombre. Seulement l’avons-nous constaté, certains projets ne sont pas encore lancés. Selon un élu local, peu d’entrepreneurs sollicitent ces programmes car cet organisme maintient toujours le prix bas du mètre carré bâti. A la joie des postulants au logement social, le projet de soixante logements prévu en contrebas du parc communal vient d’être relancé. Ce programme a été retardé par l’entrepreneur qui a abandonné les travaux suite à l’éboulement survenu au cours des terrassements de l’ex-cavage. Il a fallu résilier le marché, nous a confié une source locale. Une autre entreprise est engagée de nouveau.

Ainsi, dans un délai qui ne dépasserait pas une année, ces unités seront achevées. Concernant les autres projets, c’est-à-dire, ceux prévus à l’abattoir ou encore à proximité de la salle omnisports, ils sont sur le point d’être lancés. En tout cas, il est attendu la réalisation d’un millier de logements à Draâ El Mizan tous types confondus. Actuellement, le logement participatif attire de nombreux postulants. Lors de nos différentes virées sur les sites où ils se réalisent, il nous a été donné de constater que les travaux ont atteint des taux appréciables : les 104, les 109 ainsi que les 9 autres en construction au niveau de l’ex-garage de la SNTV. D’autres projets seront lancés incessamment.

A en croire un responsable local, la concrétisation du projet des trente logements près de la CNAS a stimulé de nombreux fonctionnaires à adhérer à cette formule amplement encouragée par l’Etat. Les cinquante millions de centimes de la CNL et la participation de la CNEP dans le montage financier sont autant d’atouts pour de nombreuses personnes qui avaient perdu l’espoir d’avoir un toit décent notamment depuis que ceux dont le salaire dépasse les quatorze mille dinars sont exclus du concours au logement social. “Je sais que ce n’est pas facile, mais l’essentiel c’est d’avoir un logement. Quitte à faire des sacrifices”, nous a confié un enseignant qui a loué un logement à dix mille dinars par mois.

Amar Ouramdane

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