“Ils sont nombreux les saboteurs, c’est comme qu’il ne s’agit pas de notre village”. C’est par ces termes qu’un habitant du village abandonné Chekouh, situé à la région Ouest de la commune d’Ath Laâziz, a choisi de répondre à une question relative à la pénurie d’eau potable qui règne depuis des années au village. En effet, le manque de ce liquide vital continue de défrayer la chronique à Chekouh. A ce titre, et selon les dires des habitants, l’eau coule timidement dans les robinets.
Le constat est amer, puisque des gens se débrouillent à chercher l’eau soit chez les voisins ou aux rivières.
“C’est de l’eau sale, aucune norme d’hygiène enchaîne notre interlocuteur. Chez les voisins, puisque la conduite principale est piratée par quelques habitants ce qui a privé plusieurs familles de ce liquide. Par ailleurs, il est utile de rappeler que les autorités locales ont achevé un projet “abandonné”, il s’agit d’un réservoir d’eau, mais les branchements ne sont pas encore lancés.
A préciser que le premier responsable à l’APC d’Ath Laâziz a confirmé que les branchements sont à la charge des habitants. Cependant, des citoyens ont proposé de procéder eux-mêmes à l’achat de la tuyauterie, mais l’opposition des autres a engendré que le projet est livré à lui-même. A souligner que cette opération a valu aux autorités locales une bagatelle de plus 2 millions de centimes. La crise d’eau potable persiste à Chekouh et l’incivisme règne toujours, alors on s’interrogent qui est le responsable, les autorités locales ou les citoyens ? Notre interlocuteur a répondu que ce sont les habitants…
A. F.
