Comme chacun le sait, la grippe est une maladie contagieuse, généralement banale mais qui peut connaître des complications d’une extrême gravité. Elle peut provoquer chez les personnes affaiblies, âgées ou alors atteintes de maladies chroniques des affections graves qui sont, dans beaucoup de cas, mortelles.
Les formes de la grippe sont variées mais la forme typique se caractérise par un malaise général, des maux de tête, des douleurs musculaires et une température élevée, qui peut atteindre 40°. On connaît aussi l’état grippal : une fièvre qui dure quarante-huit heures, qui diminue, puis qui remonte brusquement.
Dans les cas bénins, la fièvre finit par disparaître, mais dans les cas graves, on assiste à des complications pulmonaires (bronchites et pneumonies), à des encéphalites, ou à des méningites, des péricardites, des défaillances rénales… Des affections aux conséquences redoutables chez les sujets âgés ou malades.
De plus, maladie contagieuse, la grippe s’étend rapidement et peut atteindre des populations importantes : l’épidémie de 1918 a fait des millions de morts dans le monde, celle de 1989, à une époque où existaient pourtant une grande gamme d’antibiotiques, il y a eu, pour la seule France, 16 000 décès. La vaccination est aujourd’hui préconisée dans de nombreux pays : les personnes âgées et les malades chroniques bénéficient même de la gratuité. Qu’en est-il de l’Algérie ?
Faute de publicité, beaucoup de gens ignorent que le produit est disponible, et qu’il y a une période pour la vaccination. Signalons que le vaccin, qui coûte 500 dinars, n’est pas à la portée de tout le monde.
S. Aït Larba
