La désillusion des jeunes du pré-emploi

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l Il est certain, a posteriori, que la fameuse formule du pré-emploi destinée aux jeunes universitaire a créé un réel espoir quand à la permanisation de ces derniers dans leurs postes de travail après l’expiration de leurs contrats.

Si cela a été surtout le cas dans le secteur économique où des entreprises ont régularisé plusieurs cas, il n’en demeure pas moins que les centaines de cadres universitaires recrutés dans cette optique au niveau de la Fonction publique ont tous connu une grande désillusion. En effet, la quasi-totalité de ces licenciés et ingénieurs ont été tout simplement remerciés. “Après 2 années de travail auprès de la direction des services agricoles, me voilà de nouveau au chômage !” dira Zohra, I. ingénieur agronome qui estime, en fait, que c’est là une grave injustice après tous les efforts qu’elle a fourni au profit de cette administration qui ne peut plus maintenant la prendre en charge. “C’est vrai que nous nous attendions à cette fin de contrat, mais on nous a explicitement donné l’espoir d’un recrutement définitif, alors que ce n’est point le cas !”.

En effet, la restriction dans la dotation en postes budgétaires reste le principal argument avancé par les pouvoirs publics nonobstant le fait que l’administration manque cruellement de cadres universitaires. C’est dire enfin, que la formule du pré-emploi tant vantée par les officiels reste un leurre et nos jeunes n’y croient plus, c’est plutôt du “prêt emploi” diront deux jeunes filles de Maâtkas qui ont connu la même désillusion après deux années de travail dans la Fonction publique. Triste sort réservé à nos universitaires ! En fait, qui parle de la fuite des cerveaux ?

Idir Lounès

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