Le CEM, dont a bénéficié la commune de Taourirt Ighil en 2005, et dont les travaux de réalisation n’ont pas encore commencé, ne semble pas faire que des heureux ; le site choisi pour son implantation ne fait pas l’unanimité dans la région et les réactions partagent les citoyens en pour et en contre.
Dans une correspondance adressée tout récemment au premier responsable de l’APW, l’Association sociale Taourirt tire la sonnette d’alarme et s’insurge contre le fait accompli des responsables qui ont choisi le site sans en aviser en premier lieu les citoyens : “Le terrain est exigu, accidenté, isolé et distant seulement de 200 m à vol d’oiseau du CEM existant base 4” implanté au lotissement Taourirt-Ighil. “Pourquoi construire un CEM tout près d’un autre”, se répètent les responsables de l’association. Le bon sens, selon les signataires de la correspondance, serait d’implanter ce CEM dans l’un des sites proposés par les citoyens contestataires à savoir : “Kimla” du côté du village Aguemoun, “Alma” tout près des villages Iksilen et Cheurfa et enfin sur un terrain privé se situant entre les deux villages Ait-Idir et Ait-Maâmar. L’écho de cette correspondance n’est pas encore revenu dans les oreilles attentives des contestataires.
C’est le wait and see, mais un wait and see vigilant. “Dorénavant rien ne se fera sans l’aval de la population.
On nous a trop gavé de démocratie participative alors que dans la réalité c’est tout autre chose. Il faut que les responsables sachent que dans toute chose, la population a son mot à dire !”, nous dira un des contestataires qui par ailleurs conteste beaucoup de choses à Taourirt-Ighil. Un citoyen, apparemment peu intéressé par le sort du futur CEM, nous dit que la meilleure chose à faire pour mettre un terme à ce débat houleux qui dure déjà depuis plusieurs mois, serait d’organiser des élections “et que le meilleur site l’emporte”, sans se départir de son sérieux.
Espérons que le bon sens prendra le dessus et que les responsables trouvent une solution qui satisfasse tout le monde.
Boualem B.