Le Business club algéro-canadien (BCAC) vient de naître. Cette association est le fruit de la volonté des hommes d’affaires algériens et de leurs homologues canadiens, désireux d’approfondir leur travail commun, dans la perspective d’aboutir à des partenariats bénéfiques aux deux pays. Le BCAC a tenu son assemblée constitutive le 8 novembre dernier, en présence d’une cinquantaine de firmes canadiennes et algériennes entretenant des liens d’affaires avec le Canada. Le Club compte parmi ses membres du bureau, des représentants de sociétés canadiennes de renom à l’exemple de SNC Lavalin, Canadian Petroleum Institute, et algériennes telles que Wataniya Télécom Algérie et Naftogaz ou encore l’ENTP.
C’est au cours du Forum d’affaires algéro-canadien qui s’est tenu, hier, à la résidence d’Etat de Djenane El Mithak, qu’a été annoncé la création de ce club d’affaires. C’est la gouverneure générale et la commandante en chef du Canada, Michaëlle Jean, qui a ouvert les travaux de ce forum. Elle affirmera d’ailleurs à l’occasion de la naissance du BCAC, au cours de son discours d’ouverture : « l’inauguration du Business club algéro-canadien permettra aux gens d’affaires de nos deux pays de continuer sur leur lancée, voire d’insuffler une dynamique encore plus grande aux relations entre nos deux populations ».
Elle évoquera aussi les relations entre l’Algérie et le Canada, notamment dans le domaine économique, qui se sont soldées, signalera la gouverneure, par des échanges estimées à 4,4 milliards dollars en 2005, « une preuve éloquente du bon fonctionnement du partenariat économique algéro-canadien », a-t-elle souligné.
Elle insistera également sur la présence des sociétés canadiennes, durant les années les plus difficiles, qui ont « continué à miser sur le potentiel de ce partenariat ». Un apport qui a été des plus bénéfiques pour le renforcement des secteurs des hydrocarbures, des finances, des travaux publics, de l’ingénierie, de l’agriculture et des communications, dira-elle.
Pour la gouverneure générale du Canada, les opérations commerciales des compagnies canadiennes en Algérie, ne sont pas que ponctuelles, mais se présentent également comme « un investissement à long terme dont l’objectif est d’apporter un savoir-faire technologique à un pays aux potentialités immenses ».
Par ailleurs, ce forum a été ponctué par des interventions d’officiels algériens, comme les ministres des Transports Mohamed Maghlaoui, et des Participations et de la Promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar, et du directeur général de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), ainsi que de représentants de sociétés algériennes et canadiennes.
D’autre part, il y a lieu de signaler la signature d’une convention entre HEC Montréal, une prestigieuse école canadienne de gestion, et Naftogaz, une filiale du groupe Sonatrach, dédiée à la formation spécialisée. Cette convention porte, souligne-t-on, sur un programme de formation EMDP sur mesure (Energy Management Development Program) s’adressant aux cadres gestionnaires de Sonatrach.
Elias Ben