Le P/APC fait son bilan

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Rencontré il y a quelques jours, Lounès Mehalla, président de l’APC de Timizart a bien voulu dresser le bilan de son exécutif après un peu plus d’une année d’exercice.

Un bilan jugé d’emblée, de positif par notre interlocuteur “on a pu réaliser en un temps record ce qui n’a été fait pour la commune depuis l’Indépendance” a-t-il dit.

Ainsi nous apprenons que l’APC de Timizart a bénéficié de la somme de deux milliards cent millions de centimes dans le cadre des PCD initiaux pour l’année 2006, un budget qui a été consommé dans sa quasi totalité pour la réfection du réseau routier.

Cinq tronçons routiers ont été en effet revêtus, on notera celui reliant le village Nezla à Bouguedama et qui s’étale sur trois kilomètres ainsi que la route Abizar-Tala Boutiza – Iguenane – Tala Bamane… entre autres.

En outre, le projet portant la rénovation du stade communal dans le village d’Ibdache a été relancé, une enveloppe de quatre millions de dinars lui a été alloué.

Un montant qui a permis la réalisation de quelques travaux mais sa réception ne sera pas pour demain. “Il nous faudra encore un autre budget pour terminer le projet. Je crois que c’est plutôt au tour de la DJS de mettre la main à la poche pour le réaliser”, nous dit M. Mehalla sur le sujet.

Par ailleurs l’APC de Timizart, selon son président, s’est vu octroyer dans le cadre des PCD complémentaires d’une somme de un milliard huit cents millions de centimes.

Celle-ci a été également versée pour la rénovation du réseau routier. Quatre projets ont été retenu dans ce cadre, dont l’un est déjà livré à savoir la piste du village Ibazizene. Les trois autres ont été lancés. “Comme vous pouvez le constater, pratiquement tous les PCD qui nous ont été accordés, ont été consommés ou versés dans le réseau routier. Ce n’est pas parce que dans les autres domaines, nos villages sont mieux lotis, bien au contraire mais on a jugé que les routes sont plus importantes que le reste” conclut M. Mehalla qui a passé en relief la multitude de problèmes auxquels est confronté la population locale qui s’élèverait, au fait doit-on le signaler, à plus de 35 mille habitants.

“24 rejets d’assainissements sont à l’air libre et aucun village parmi les 30 que compte notre commune n’est complètement assaini” nous dit en substance le premier homme de Timizart qui compte sur le programme de rattrapage qui sera initié prochainement” par les pouvoir publics pour améliorer la situation de vie des habitants de la commune.

En attendant, les Aït Djenadis doivent encore se battre… Comme ils l’ont toujours fait.

M. O. B.

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