Prochaine parution sur le marché de “Tedjad Tedjra ur Nelqini” de Mohand Naït Maâmar

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l Hamoum Mohand, alias Mohand Naït Maâmar, connu pour être un artiste pluridisciplinaire pour avoir mis sur le marché deux albums Tughiyi Lmehna (1988) et Nemut Netagwad lmut (1998), ainsi que divers tableaux de peinture et des sculptures vient de s’essayer dans un nouveau genre : la poésie écrite et les contes. Ce recueil de plus de 100 pages que nous avons en le plaisir de feuilleter et d’en lire quelques extraits, a tout l’air d’un travail bien réussi. Ses œuvres poétiques, généralement des stances de huit vers, sont globalement un grand hommage à tous ceux qui ont participé à la résurrection et à la sauvegarde de la culture berbère. On y trouve pèle-mêle Mouloud Mammeri, Tahar Djaout, Kateb Yacine, Ferhat, Aït Menguelet, Matoub, Mohamed Haroune, Abdeslam Abdenour, Slimane Azem… et tant d’autres.

Ces poèmes, faciles à lire, soutenus par une traduction en français et une multitude d’images feront certainement le régal des férus de la poésie.

Win, ur nessin ideli

Ur yet issin azekka

Ur yettawed ig tmenni

Wur nessin ansa id yekka

Axxam fel ssas mur yebni

Ula amek ara ibeden yezra.

Cette pièce poétique, qu’il a mis en exergue dans le préambule, nous montre l’importance qu’accorde l’auteur à la connaissance du passé. “On ne peut ni avancer ni rien construire si on ne connaît pas son passé ; le futur se construit avec la connaissance du passé”, nous dit-il lors de notre entretien.

Né en 1955, Mohand partage son temps entre ses différentes passions, son crayon s’arrête-t-il d’écrire qu’aussitôt son pinceau lui emboîte le pas. Toujours en train de coucher sur du papier quelques lignes ou dessins.

La passion qui le démange ces jours-ci, ce sont les contes. “C’est un réservoir de philosophie de la vie” nous dit-il. Le conte de son cru, intitulé Sin imedukkal, inclu dans le recueil, nous renseigne sur la maîtrise qu’il a du genre littéraire.

A la question de savoir quand les lecteurs auront le plaisir de voir le produit sur le marché, il nous répond : “Je suis dans les dernières retouches, ça sera dans quelques jours inchallah !”

Boualem B.

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