S’il demeure une localité privée de pistes agricoles dans la wilaya de Bouira, c’est bien celle d’Ath Laâziz, une commune située au nord du chef-lieu de la wilaya. En effet, pour la population de cette campagne, l’ouverture de ce genre de commodités est une exigence et cela pour faciliter l’accès aux champs d’oliveraies. A souligner que les habitants souffrent énormément durant la campagne oléicole à cause de l’absence de pistes pour transporter leurs cueillettes. Pour preuve, plusieurs champs sont situés à plus de 6 km des habitations.
A ce titre, l’acheminement de leurs récoltes s’avère des fois impossible. Pour exemple, des champs implantés au lieudit Thapounte, dont les propriétaires sont issus du village Ath Zakri.
Ces malheureux, pour ne pas laisser leurs récoltes dans les champs, et craignant les voleurs d’olives, transportent leurs cueillettes sur leur dos ou utilisent ce fameux transport, “la bête de somme”, sur une distance qui dépasse les 8 km.
“Nous vivons le calvaire, et pour dire, c’est à cause de l’absence de chemins que plusieurs cultivateurs ont abandonné leur champs d’oliveraies”, a annoncé un habitant. Sans aucun doute, l’ouverture de pistes et de passages vers les champs d’oliveraies relèvent des prérogatives des autorités locales. Par ailleurs, quelques pistes agricoles sont en cours d’exécution et cela pour désenclaver les villages les plus isolés de la commune d’Ath Laâziz.
C’est le cas de la bourgade d’Ibourassen, un hameau perché en haut de ladite commune, mais les travaux risqueront de s’étaler pour longtemps puisque le chemin traverse des endroits montagneux.
A. F.
