Le FFS, majoritaire, ne participera pas à Tizi Ouzou…

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L’élection du sénateur pour une mandature de 3 ans à la Chambre haute aura lieu le 28 décembre prochain. D’ores et déjà à Tizi Ouzou, les partis qui entreront en lice affûtent leurs armes chacun de son côté, avec cette fois-ci, l’enseignement tiré de la dernière consultation du 23 février, exceptionnellement organisée en Kabylie pour le remplacement des sénateurs de Béjaïa-Tizi Ouzou-Bouira. Les partis FLN-RND-RCD avec l’éventuelle implication des candidatures indépendantes, se livreront une rude bataille pour ravir le siège de sénateur. Les préparatifs s’intensifient d’abord pour la tenue des primaires, d’où sera dégagé le candidat qui représentera le parti. Pour aujourd’hui, le FLN de Abdelaziz Belkhadem donne rendez-vous aux 136 élus (APC-APW), grands électeurs du 28 décembre de se réunir à l’INTHT de Tizi Ouzou, sous la direction du superviseur Ali Seddiki. On annonce au FLN, les voies ouvertes aux candidatures de ces primaires et on croit savoir que plusieurs élus FLN se présenteront à l’élection pour la candidature du 28 décembre. Il faut rappeler que l’exploit réalisé par le FLN, totalisant 136 élus, n’a pas suffi en raison des failles internes, à assurer les deux postes de sénateurs le 23 février passé. Le FLN en a glané seulement un qu’occupe Ali Lanasri, alors que Slimane Kenouche avec les 185 voix récoltées a raté le coche de justesse.

Les rangs ne sont pas si soudés qu’on le pense au parti de Belkhadem à Tizi Ouzou, la manœuvre et l’intrigue sont monnaie courante, actionnées à tout va à chaque rendez-vous électoral. Ce sont toutes ces raisons qui ont amenuisé les chances du FLN.

Du côté du RND, le parti de Ahmed Ouyahia à Tizi Ouzou entend mettre les bouchées doubles pour ce rendez-vous et affirme pour cette fois-ci, ne soutenir aucun candidat autre que celui qui émanerait de sa structure. A ce titre, une réunion du bureau de wilaya sera tenue ce jeudi pour faire le point et l’analyse de la situation. La date du 7 décembre est arrêtée pour la tenue des primaires qui dégageront celui qui portera les couleurs du RND, le 28 décembre. A la dernière élection sénatoriale, M. Mokrane Slacel n’a récolté que 35 voix, alors que le RND dispose de 78 élus (APC-APW). Une éventuelle candidature peut aussi émaner du groupe d’indépendants, alors que le RCD mise gros sur cette élection.

Le parti de Saïd Sadi n’a pas encore arrêté sa candidature, la désignation n’est pas encore faite. Le grand absent de ce rendez-vous est le parti du FFS de Hocine Aït Ahmed, qui boycotte la consultation. Le FFS est le parti majoritaire de la région, la consigne de ne pas voter risque de ne pas être appliquée. Comme aux élections du 23 février, 29 procurations des élus FFS ont soutenu une candidature. Rien ne dit que le 28 décembre, les élus FFS ne porteront pas leur dévolu sur une candidature en l’occurence celle du FLN, quant au PT de Louiza Hanoune avec ses 15 élus (APW-APC), l’éventualité de prendre part à la course est très faible du fait des chances qu’il se réserve. En tout cas, trois candidatures potentielles sont attendues pour le 28 décembre, celle du FLN, non tranchée à présent entre le P/APC d’Iferhounen et Slimane Kerrouche, celle du RCD, la bataille de choix entre Ouzna Moula et Semouchi, qunt au RND, le nom de Mohamed Slacel est évoqué avec insistance.

Khaled Zahem

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