Rachid Cherradi, l’entraîneur de la JSMB, était bel et bien à la reprise des entraînements dans l’après-midi de samedi mais sans y prendre part directement, car il était visiblement encore sous l’effet de la déception par rapport à ce qu’il avait vécu en fin de partie face au CA Batna, jeudi dernier, où pour rappel, une partie des supporters l’avait pris à partie, il a donc préféré laisser l’initiative à son adjoint Khezar et l’entraîneur des gardiens de but, Tifour, de diriger la séance de travail.
“Je ne comprends toujours pas l’attitude de ces supporters, ils devraient pourtant comprendre que l’essentiel pour nous c’était de gagner dans un premier temps avant d’exiger la perfection”, a-t-il expliqué d’emblée, avec un air de désolation.
Pour ce qui est de son avenir au club, Cherradi affirme que le soutien que lui ont affiché les joueurs et les dirigeants l’a amené à se raviser : “Je ne vous cache que sur le coup, à la fin de la partie, je me suis dit que finalement, si ces gens-là ne veulent plus de moi, je dois partir, mais après et vu la réaction des joueurs titulaires et remplaçants qui sont venus me manifester leur soutien mais aussi le discours des dirigeants à leur tête Zahir Tiab, je ne pouvais rester indifférent à leur démarche”, a-t-il expliqué.
Et pour revenir, sur le rendement du groupe, le coach bédjaoui estime que leur équipe, pour fournir certes un grand match, avait dominé largement son adversaire.
“Nous avons eu des possibilités de but à la mi-temps pour au moins (3-0), si ce n’était les sauvetages du gardien Hammad”, a-t-il dit.
Enfin, Cherradi se dit prêt à accepter toutes les critiques objectives : “Moi ainsi je fais mon autocritique après chaque rencontre, comment ne pas accepter la critique d’autrui”, a-t-il laché, avant de poursuivre : “Je suis persuadé qu’avec un peu plus de sérénité, l’équipe ira beaucoup mieux, car le handicap majeur de notre groupe, qui était le déficit physique, a été, en grande partie, comblé pendant les deux précédentes trêves. A présent, et avec la victoire face au CAB, le groupe a repris confiance et peut donc maintenant à améliorer son rendement”, a-t-il conclu. En clair, le coach bédjaoui est plus qu’optimiste pourvu qu’on lui laisse le loisir de travailler pour pouvoir juger les résultats des camarades de Braham Chaouch.
Kaci A/ Hamid