En collaboration avec l’association scientifique Cervelet de Kherrata, l’Association générale des étudiants algériens (UGEA), prévoit d’organiser au campus sud de l’université M’hamed-Bougara de Boumerdès, et ce, à partir du 2 novembre 2006, une semaine culturelle à l’occasion de la journée mondiale du sida.
Au programme de cette manifestation, des expositions sur les maladies sexuellement transmissibles, suivie d’une conférence sur le sida, une projection-vidéo sur la même maladie en plus d’autres soirées artistiques.
Des médecins spécialistes sont attendus, lors de ces journées pour étudier les expériences des pays avancées en matière de lutte et de prévention contre le fléau précité, qui demeure encore un tabou chez nous. “Le sida, il faut en parler”, tel est le crédo des représentants locaux de l’UGEA, inscrits dans les différentes filières de la faculté des sciences de l’ingéniorat à Boumerdès. Mais l’action de cette organisation estudiantine ne va pas s’arrêter là. Pour cette année universitaire, elle a concocté un programme d’activités s’échelonnant sur trois trimestres.
Après les journées de sensibilisation sur le sida, elle organisera début 2007, une autre semaine culturelle avec exposition sur Yennayer, théâtres projection sur un thème socio-culturel… Au profit des étudiants, des excursions à destination de Chréa et Tipaza. D’importantes activités marqueront aussi, selon le même calendrier Tafsut Imazighen le 20 avril 2007 en plus d’autres jeux et concours sanctionnés par des récompenses aux lauréats.
Alliant défense des droits des étudiants et promotion de la culture locale, l’UGEA qui inaugure d’autres formes d’actions dans ce sens veut montrer “ce dont l’étudiant algérien est capable”.
Salim Haddou