Profitant de la visite du wali de Tizi Ouzou, dans la commune d’Abi Youcef, un citoyen résidant au chef-lieu a décidé d’entamer une grève de la faim. Plusieurs affiches sur lesquelles, on peut lire les principales raisons motivant son geste sont placardées dans la localité de Tachekirt et aux alentours. Une banderole accrochée au mur de sa propriété a attiré l’attention des passants et de certains membres de la délégation qui accompagnait le wali.
C’est la seconde fois que l’Hadj Allouche entame une telle action, dernier recours dira-t-il pour “mon rétablissement dans mes droits”. La veille de la visite du wali à Aïn El Hammam, le gréviste nous a joint pour nous faire part des points essentiels pour lesquels il pense être “victime de la hogra”.
Il citera, entre autres, “le blocage de mon projet”. Celui-ci consiste en la construction d’une station d’essence à Ath Bouyoucef, qu’il a demandé sans succès, une première fois en 1983 avant de réitérer sa demande en 1995. A l’époque, il aurait obtenu l’avis favorable des services concernés et de l’APC. Finalement, la station-service ne verra pas le jour puisque l’APC a affecté l’assiette prévue pour ce projet à l’implantation d’un bâtiment locatif, suite à l’adoption du plan de l’aménagement urbain. L’investisseur ne baissera pas les bras. Il saisit, alors, toutes les instances et dernièrement, il adressé un courrier au président de la République. Avec beaucoup d’interférences au niveau local, l’affaire semble de prime abord, très compliquée.
Nous ne pouvons pas nous substituer aux autorités et à la justice, seules habilitées à se prononcer. Signalons, cependant, que si cette grève illimitée venait à être maintenue, l’irréparable n’est pas à exclure.
Nacer B.