La municipalité a mis les bouchées doubles pour mener à terme les projets dont elle a bénéficié dans le cadre des plans communaux de développement. La majorité des actions a été menée dans les agglomérations rurales, en opérations de bétonnage de ruelles, de soutènement, et d’aménagement d’aires de jeux. L’assainissement s’est taillé la part du lion puisque les opérations y afférentes ont consommé un budget de
133 045 510,50 DA, soit la moitié de la cagnotte octroyée à la municipalité dans le cadre des PCD. On relève aussi des opérations d’adduction en eau potable la réalisation d’un réservoir surélevé à Affenssou et un autre sur la route de la carrière.
La commune a en outre reçu le renfort d’un programme complémentaire dédié exclusivement au revêtement de pistes et chemins villageois, mais si l’impact bénéfique de ces projets sur les zones rurales est évident, ces dernières accusent encore d’énormes retards sur les plans des infrastructures et des services. C’est ainsi que l’on remarquera que beaucoup d’agglomérations rurales sont encore dépourvues d’aires de jeux, encore moins de stade.
C’est le cas d’Aït Frah, d’Aït Atelli et de bien d’autres. Ces terrains d’expression physique et de bien-être juvénile ne semblent pas être toujours une priorité aussi bien pour les décideurs locaux que pour certains représentants de comités de villages. Ces derniers, encore aux mains de gérontes prisonniers de visions passéistes, sont souvent en décalage par rapport aux exigences d’une génération porteuse de besoins nouveaux. Les revendications anachroniques de certains représentants de villages dans la réunion avec le wali sont édifiantes sur cet état de faits.
M. Amarouche