Alors que le quadrillage de nombreuses zones du GSPC se poursuit particulièrement dans les maquis situés au nord-ouest de Bouira, plusieurs serriates de cette organisation sanguinaire d’obédience salafiste tentent de se redéployer dans d’autres communes environnantes pour ravitailler en vivres leurs acolytes soumis à la pression des forces de la sécurité.
Au courant de la semaine passée, les terroristes ont racketté encore, a-t-on signalé, vignerons commerçants et agriculteurs aux alentours de Legata, 20 km à l’est de Boumerdès.
Là, un commando du GSPC dirigé par Zballah (au maquis depuis l’été 2002) aurait tenté également de grossir les rangs de l’islamisme armé par deux (02) nouvelles recrues. Cette sériate sanguinaire d’El Arkam a, selon des informations recoupées des connexions avec la faction terroriste de Si-Mustapha qui a, elle enrôlé pas moins de quatre jeunes en moins d’un mois. Ripostant à cette résurgence de groupuscules de terroristes, gendarmes et policiers se sont rédeployés dans le même temps notamment au village agricole avoisinant d’El Quaria, où un réseau de soutien au GSPC sera aussitôt démantelé en plus de l’audition d’une dizaine de suspects dont certains ont été relâchés. Composée de quatre éléments, cette filière islamiste heureusement neutralisée allaient préparer le terrain aux terroristes pour d’autres attentats contre des GLD. Armes de guerre en main, les éléments des patrouilles policières sont visiblement aux aguets dans les centres urbains de Zemmouri, Naciria, Chabet El Ameur, Isser et Thénia. Villes ayant connus un mois de Ramadhan pénible suite à une série d’attentat ayant fait près de 30 morts et une quarantaine de blessés Ce sont, rappelle-t-on des secteurs. où le Fis dissous avait ses principales bases. Et si le terrorisme a été pratiquement vaincu grâce à l’engagement des structures étatiques de sécurité,l’intégrisme qui le nourrit est resté, lui, intact. Le redoublement de la vigilance est donc toujours recommandé.
Salim Haddou
