La Coordination des archs, daïras et communes de Tizi-Ouzou (CADC) s’est réunie hier à Tizi-Ouzou et a tenu un conclave extraordinaire au siège de la permanence. Les travaux, qui ont débuté vers
14 h et qui ont regroupé une quarantaine de coordinations communales, ont essentiellement porté sur la conjoncture actuelle et les houleux rebondissements qu’a connu la communauté archiste au cours de la semaine écoulée. En somme donc, c’est un conclave presque dicté par la série d’événements qui ont ciblé Belaïd Abrika, mercredi 29 novembre dernier, lors de son arrestation et le jeudi 30, le jour où il a été agressé. Un conclave qui a également remis sur le tapis la très importante question du retour des gendarmes en Kabylie, laquelle est, depuis quelques semaines, au centre d’une véritable polémique dans la région.
De fait, les conclavistes espèrent par cette rencontre opèrer une sorte de rebondissement en guise de “réaction” à cette succession d’événements, aussi curieux qu’inattendus.
Dans les coulisses, les délégués parlent d’un éventuel recours à des “actions de rue” (pour reprendre la formule consacrée) dans les toutes prochaines échéances. D’autres délégués estiment, par contre, qu’il s’agit juste d’un débat préliminaire pouvant conduire à un accord sur la nature des actions à mener pour pouvoir les proposer à la plénière du tout prochain interwilayas. Les travaux ont débouché sur la tenue d’une réunion d’urgence de l’interwilaya pour le week-end prochain.
Ahmed B.