l Le spectre de la sécheresse qui plane sur la région de la Soummam, à l’instar des autres régions du pays, semble être le paramètre déterminant qui provoque les fluctuations que connaît le marché des fourrages et autres aliments de bétail. Face à une offre tout juste moyenne l’an dernier et une demande de ces produits à large consommation animale qui va grandissante, c’est inévitablement l’envolée des prix. En effet, le constat est sans appel, car au marché de Tazmalt où sont vendus ces produits, une botte de foin d’avoine s’arrachait mercredi et jeudi dernier à 550 DA. La paille, aliment peu consistant car ne contenant pas de graines pour engraisser, atteint des prix sans précédent, allant de 300 à 350 DA. Quant au prix de l’avesce-avoine, le fourrage le plus prisé par les ovins notamment, il a atteint également des prix jamais égalés, compris entre 600 et 650 DA. La cherté des prix des aliments du bétail englobant l’orge n’est pas sans incidence directe sur la baisse du cours des ovins et bovins. Une opportunité qui sera saisie par plus d’un pour le mouton de l’Aïd.
Z. F.