l “Progrès réalisés en Algérie en matière de respect des droits de l’Homme”, tel est le thème de la conférence-débat conjointement animée hier en milieu d’après-midi par le président de la cour pénale de Boumerdès et le procureur général près la même instance judiciaire.
Le procureur général près la cour pénale de Boumerdès a d’emblée indiqué que les lois récemment promulguées en Algérie insistent sur le rôle du juge dans la défense du principe des droits de l’Homme.
Naturellement, ces droits sont les mêmes pour tous les peuples. Les différences qu’on peut cependant constater sur ce plan-là sont liées à la multitude des références culturelles et religieuses.
L’on notera néanmoins que la référence en matière des droits de l’Homme, dont la Journée internationale a été célébrée hier 10 décembre s’inspire de la Révolution française de 1789. La Déclaration des droits de l’Homme notifiée par celle-ci sera reprise plus tard, en 1945, par l’Organisation des Nations-Unis.
Après cette introduction, le même intervenant s’appesantira sur les nouvelles dispositions juridiques dans ce domaine précis, entre autres celles concernant la garde à vue de l’inculpé (seulement) durant 48 heures. Celui-ci jouit maintenant, a-t-on précisé, de la possibilité de prendre attache par téléphone avec ses parents ou son avocat. Il a aussi le droit de déposer plainte au niveau des instances judiciaires s’il est victime de dépassements lors de sa garde à vue. “L’objectif est de consacrer le droit des citoyens à un procès juste dans toutes les circonstances”, a-t-on conclu.
L’assistance a posé pêle-mêle lors du débat des questions se rapportant à la défense de l’environnement, espace vital du citoyen, le mal-vivre accentuant les fléaux sociaux et l’augmentation du nombre de délits. Le procureur général près la cour de Boumerdès soulignera que le droit algérien tient compte aussi bien de la réalité du pays que du contexte international. Il est constamment modifié pour servir en premier lieu l’intérêt général.
Salim Haddou