l Après une attente, aussi longue que désespérante, les habitants d’Ath Leqsar, et particulièrement les agriculteurs, ont accueilli avec une grande joie les pluies qui se sont abattues sur la région durant le week-end passé, car faut-il le souligner, cette commune souffre cruellement, été comme hiver, du problème de la sécheresse et de la pénurie d’eau aussi bien pour la consommation que pour l’agriculture.
En effet, cette année, les fellahs ont perdu le goût de travailler la mère nourricière, si bien que la cueillette des olives a été retardée d’un mois et les labours pas encore entamés. En plus de cela, l’inexistence de la couverture végétale menaçait tout le cheptel de la localité. A un groupe de villageois qui discutaient des aléas climatiques, un octogénaire a confié : “De ma vie, je n’ai vécu une situation aussi dramatique que celle de cette année, mais avec ces pluies l’espoir est permis”.
Cependant, pour atténuer les effets de cette calamité naturelle cyclique les autorités concernées doivent se pencher davantage sur cet épineux problème de l’eau en procédant au plus vite à la réhabilitation de toutes les retenues colinaires partiellement détruites depuis le 23 septembre 1998.
H. Ouarda
