Chaque village dans la commune de Boudjellil a son « lot » de misère. Le village Mechik, distant d’environs 15 kms du chef-lieu communal, est l’un des plus enclavés à Boudjellil. Situé aux confins de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, à l’extrême sud de la wilaya de Béjaïa, ce patelin est très difficile d’accès, vu l’état de la route qui se dégrade de jour en jour. Cette situation s’est répercutée négativement sur la vie quotidienne des habitants. Ces derniers, en cas d’urgence médicale, se retrouvent impuissants et voient leurs malades souffrir et même mourir, à cause de l’éloignement des structures sanitaires et des urgences. Pour aller à l’hôpital d’Akbou, les cas urgents doivent être transportés sur une distance de plus de 50 km, alors que la RN5 est toute proche du village. Des accouchements sont même survenus en cours de route à cause de cet éloignement. Cette situation est induite, surtout, par l’inexistence d’un pont qui relie Mechik à la RN5 via l’oued Amarigh. Les habitants dudit village ne cessent de revendiquer ce pont qui mettra sûrement fin à leur souffrance. Ce raccourci tant réclamé par ces habitants reliera leur village à l’hôpital de M’Chedallah et servira aussi dans le transport scolaire des élèves.
S. Y.