Papier contre plastique

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Alors que le sachet en plastique noir refait surface, en dépit de l’interdiction qui le frappe, les boulangers vont se mettre au sac en papier.

Si pour la viennoiserie (croissants, brioches, petits pains et même pizzas) le sac en papier est depuis longtemps utilisé, pour le pain, c’est le sac en plastique, noir ou blanc. Il est admis aujourd’hui que le sac en papier, adopté dans de nombreux pays du monde, est plus hygiénique et beaucoup moins néfaste pour la santé que le sac en plastique.

De plus, les déchets du papier ne sont pas nocifs pour l’environnement : on peut même envisager, comme cela se fait dans de nombreux pays, de les récupérer et de les utiliser industriellement, ce qui n’est pas le cas de la plupart des déchets des matières plastiques qui ne sont pas recyclables. Autre avantage, le papier est biodégradable et au bout d’un certain temps finit par disparaître, surtout s’il est placé au contact de l’eau, ce n’est pas le cas du plastique qui, lui, peut rester intact pendant des siècles ! il est peut-être temps de généraliser ce mode d’emballage : pour les légumes, les fruits, la viande…

Dans un premier moment, le sac papier sera payant (on parle de 0,65 centimes) puis il sera offert gratuitement. C’est du moins ce que promet l’entreprise nationale du papier, Tonic, initiatrice, avec l’Union nationale des boulangers algériens.

Le consommateur, s’il est prêt à se laisser séduire par le sac en papier, ne voudra pas qu’on lui demande un surplus de dépense, surtout que le sac en papier n’est pas réutilisable.

S. Aït Larba

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