Dans ce contexte, certains voient que cela est constitué comme étant le facteur principal balançant le prix du mouton vers le haut, alors que certains d’autres estiment que c’est la cause à la baisse des prix par rapport aux années précédentes.
Que ce soit la crainte des premiers où l’espoir des derniers, à première vue, il se dit que c’est issu de la logique car, les premiers justifient leurs propos relatifs à la flambée des prix par la cherté de la nourriture des ovins : la paille achetée à des prix importants, le fourrage de bestiaux qui a aussi atteint des prix considérables, ajoutons à cela les sommes déboursées dans le cadre de préventions contre la maladie de la blue tongue.
En conclusion de ceci, ceux-là estiment que les éleveurs d’ovins ne vendent pas leurs moutons sans impliquer toutes ces charges, d’où la montée des prix qui en résultera ; mais les derniers ont une autre version des choses : selon eux, la stérilité du ciel contribuera à la baisse des prix en s’appuyant sur la règle “se débarrasser du fardeau quelles que soient les conséquences”. Partant de cela, le contrôle des prix ne revient pas aux éleveurs, c’est plutôt la règle de l’offre et la demande, c’est le déterminisme qui régnera en maître, selon toujours les propos de ces derniers, car beaucoup d’éleveurs sont dans l’obligation de vendre juste pour minimiser les coûts des charges accablantes de la chère alimentation à des prix inférieurs à ceux voulus initialement ; le contraire serait de rebrousser chemin avec ces bêtes et d’encourir des imprévus qui pèseront lourd en terme de dépenses, surtout après la stérile saison écoulée. Ce qui ne sera pas sans tirer la balance des prix vers le bas.
Cela dit, mais pour savoir la vraie réponse à la question en titre, les derniers jours avant l’Aïd nous en renseigneront efficacement. Toutefois, même si la deuxième hypothèse se confirme, cela reste trop cher par rapport au pouvoir d’achat des citoyens.
M. Ali
