l Les cours de rattrapage destinés aux élèves des classes de troisième année secondaire et initiés par le ministère de l’Education nationale rencontrent une adhésion totale tant parmi les élèves que parmi les professeurs qui sacrifient ainsi une semaine de leur congé du moins au lycée Ouarzeddine-Achour de Tizi Ghennif. Si, à première vue cela peut s’expliquer par le fait que ledit établissement du secondaire, leader de la wilaya en ce qui concerne les résultats au baccalauréat, tentera, cette année de reprendre coûte que coûte sa première place après l’avoir perdue avec une petite marge l’an passé, il reste tout de même que le sérieux des élèves est pour beaucoup aux dires de cette jeune fille : “Je refais mon baccalauréat au lycée Ouarzeddine-Achour, où les conditions de travail sont vraiment extraordinaires, mais ce qui m’a beaucoup frappé les premiers jours est le sérieux de mes camarades de classe au travail, ils sont tous sages, personne n’a intérêt à perturber le cours du professeur et ils s’entraident mutuellement”. Cependant, il reste qu’il y a toujours des innovations qui sont apportées dans ce lycée tant par les professeurs que par le proviseur, M. Ahcène Mellaz.
Ainsi, la toute dernière trouvaille n’est ni plus ni moins que de servir un casse-croûte copieux composé de pain, pâté, salade et d’un fruit, à 10 h 50, en classe, aux 205 candidates et candidats au baccalauréat ainsi qu’à leurs professeurs au cours d’une courte pause. “Dommage que cela ne se passe pas tous les jours comme ça, mais nous remercions notre proviseur et tous les stagiaires de cuisine pour ce geste qui est vraiment non seulement bénéfique à notre santé mais c’est aussi un geste qui atteint le plus profond de notre cœur, c’est affectif et plein d’amour”, nous déclare ce futur littéraire sous les applaudissements de ses camarades. Pour le proviseur, il ne fait aucun doute que ses élèves sont contents de cette prise en charge qui leur procure de la satisfaction. “Ces cours de soutien décidés par le ministère de l’Education ont beaucoup surpris par l’adhésion des élèves et des professeurs jusqu’à n’enregistrer aucune absence de part et d’autre, tout le monde est satisfait”, nous confie M. Mellaz, avec un regard qui pointe vers le début du mois de juillet et comme avait dit Jean Valjean du haut de la butte de Montmartre “A nous deux Paris !”.
E. N. K.