C’était à deux jours de l’Aïd El Adha que la liste des vingt-neuf heureux bénéficiaires de logements sociaux a été affichée. Joie pour ceux-ci et déception pour ceux-là.
Cependant, il faudrait accepter car l’offre est nettement inférieure à la demande.
La commission a longuement travaillé pour dégager cette liste. Contacté à ce sujet, Didouche Hamou, maire de Draâ El Mizan, membre de la commission de daïra nous a donné de plus amples explications à ce propos.
“C’est une commission de daïra composée de plusieurs parties présidée par le chef de daïra. Il y a aussi le représentant de la DAS, de la Dlep et d’autres”, nous a-t-il répondu en premier lieu. Et de nous communiquer le nombre de demandes qui s’élève à 1 392.
“Toutes les demandes ont été traitées selon des critères bien précis. D’autres seront satisfaites dans les prochains programmes”, a-t-il enchaîné. Interrogé sur l’affaire des logements squattés en mai 2001,
M. Didouche nous a répondu que c’est un problème qui est entre les mains de la justice.
En tout cas, il y a lieu de signaler que de nombreuses demandes ont été éliminées parce que les demandeurs ont vu leur situation réglée dans les autres dispositifs telles les aides sociales ou l’habitat précaire.
Les dernières attributions de logements à Draâ El Mizan remontent à 2004 avec le recasement des familles de la Cité du marché ou encore les sinistrés du séisme 2003.
Dans cette commune de plus de quarante-sept mille habitants, de nombreux programmes sont lancés dans la formule du LSP et du logement socio-locatif. Selon des chiffres que nous avons, la municipalité a en instance mille logements (OPGI, LSP…).
Il faudrait peut-être accélérer la résorption de l’habitat précaire que les élus ont demandés à transformer en logements sociaux.
Amar Ouramdane