Le CNES dénonce le “harcèlement judiciaire”

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l Deux syndicalistes du CNES, les nommés, Kamel Aïssat et Mohand Arabi, ont été présentés devant la chambre pénale du tribunal de Béjaïa le 4 janvier, suite à une plainte déposée par le recteur de l’université de Béjaïa en juillet dernier, selon un communiqué du CNES, section de Béjaïa.

Le procès, reporté au 16 janvier prochain, devra juger les syndicalistes pour “atteinte à la liberté de travail”. Le CNES après avoir rappelé que le recteur avait déposé plainte en juillet 2006 contre 7 enseignants dont 5 délégués du CNES, lors de la grève du 13 mai 2006, relève que ces derniers “font toujours l’objet de poursuites judiciaires”. Et ce, en dépit des décisions de justice, en faveur des coordonnateurs nationaux chargés du Centre et de l’Ouest et des sections CNES de l’USTHS, de Blida et de Constantine est-il souligné.

Après avoir dénoncé ce “harcèlement judiciaire”, le CNES de Béjaïa lance un appel aux enseignantes et enseignants, pour se mobiliser (en) exigeant l’extinction des poursuites et faire de la journée du 16 janvier 2007 une journée d’action pour défendre les libertés syndicales.

Hakim O.

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