La grogne des automobilistes

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l Dans toute ville qui se respecte, les parkings constituent une “cheville ouvrière” et un élément non négligeable pour le bon fonctionnement du trafic routier. A Boghni, il se peut que cette ville fasse exception, il n’y a pas un jour où ces mêmes parkings ne suscitent pas des questionnements et par-là même la grogne des automobilistes. Car si on se réfère à la définition universelle des parkings, on nous renseigne que c’est un lieu bien déterminé dans l’espace autrement dit désigné, pour accueillir des véhicules contre une rémunération définie par les règles en vigueur. Ce qui n’est pas le cas de la définition de ces lieux à Boghni, sachant qu’on peut garer au bord de la route, à n’importe quel endroit, du Sud au Nord, de l’Est à l’Ouest sans aucune indication, le payement de ce stationnement se voit obligatoire. Devant la daïra derrière le portail de l’hôpital, à côté de la mairie, n’importe quel endroit, peut être “baptisé” avec la bénédiction de l’anarchie de parking payant. Et le comble, le ticket ne se voit remettre que rarement. Parfois, sur insistance des automobilistes, ce sont des tickets usagés qu’on fait mine de donner, pour faire semblant d’être en règle. Et la question que se pose les automobilistes est : doit-on payer le premier qui se présente comme pseudo-gardien du parking sans aucune preuve dans la plupart des temps. Jusqu’à quand continuer à payer à tout coin de rue alors qu’on ne sait pas si c’est encore une escroquerie. Les autorités doivent mettre fin à cette anarchie.

C. Larbi

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