Des entrepreneurs contestent le barème de notation

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Au moins deux entreprises de travaux publics, connues dans la daïra de M’chedallah, à l’est de Bouira, sont montées au créneau ces dernières semaines pour contester le barème de notation adopté par certaines communes de la daïra.

Il s’agit là des entreprises ETHC Alili et EGTPH Messara ayant adressé leur doléances au premier responsable de la wilaya pour solliciter son intervention afin de mettre un terme à ce qu’elles appellent « des pratiques de fabrication et d’origine locale ».

En effet, et dans une correspondance adressée au wali de Bouira en date du 21/11/2006, les entrepreneurs sus cités parlent d’un « barème conçu et confectionné sur place, qui ne tient nullement compte de certains critères imposés de surcroît par la réglementation relative aux marchés publics ».

L’un d’entre ces contestataires, A. A en l’occurrence, parle de non application des dispositions légales, notamment celles contenues dans le décret présidentiel n° 02/250 du 24/07/2002 modifié et complété par le décret n° 03/301 du 11/09/2003 portant réglementation des marchés publics.

Là, il cite certaines passations où, selon ses déclarations, on n’a pris compte d’aucune qualification professionnelle.

Dans la correspondance précitée et dont nous gardons une copie, les plaignants écrivent : « En effet, au niveau de la notation plus précisément une ancienne entreprise de rang élevé et à forte capacité de réalisation se voit attribuer le même nombre de points que celle venant à peine de faire son apparition », avant d’ajouter : « Il s’agit là d’une injustice criante qu’il faudra bannir à jamais ».

Enfin, il y a lieu de constater que c’est là de surcroît une affaire qui, si elle ne touche pas au fond du problème, démontre à elle seule combien la mauvaise interprétation des lois mine nos administrations et porte un grand préjudice à la gestion de nos collectivités et à l’économie nationale.

L. Khaber

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