L’oléiculture par les chiffres

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La campagne oléicole a débuté officiellement la semaine dernière sur tout le territoire de la commune de Boghni, selon un responsable du bureau de vulgarisation communal, indépendamment du fait que cette année, la production est faible avec un rendement de 7 à 8 quintaux à l’hectare. La culture de l’olivier occupe la première place dans la région. En effet, en se référant aux statistiques établies par les services de la subdivision agricole de la daïra, la commune de Boghni à elle seule possède 1 842 hectares d’oliveraies dont 1 550 oliviers sont productifs, le reste est recensé comme jeunes plantations ayant fait l’objet d’opération de greffage ou de débroussaillement grâce au programme FNDRA à raison de 250 DA par sujet. Ce travail est survenu après la constatation des dégâts occasionnées par les chutes de neige durant l’hiver 2004, surtout dans les zones montagneuses, notamment la grande oliveraie de Thinir qui s’étend sur toute la plaine de Aït Mendès.

Concernant la répartition des oliveraies, les localités de Aït Mendès, de Aït Kouffi ainsi que le village de Tirmitine occupent les premières places dans la concentration des oliveraies et en même temps par le nombre d’huileries installées dans ces villages. A ce sujet, les chiffres communiqués par les services agricoles de la commune, lesquels assurent le suivi de l’existence de la campagne oléicole parlent de l’existence d’huileries avec la particularité qu’elles préservent dans leur majorité un aspect traditionnel, mis à part trois plus récentes donc modernes, les plus sollicitées au demeurant par les producteurs d’olives.

La trituration des stocks d’olives a été entamée depuis plus de deux semaines de cela et elle ne va pas trop durer certainement, comme ce fut le cas l’année dernière. La seule satisfaction à retenir réside dans le fait que le rendement par quintal peut dépasser les 25 litres d’huile, ce qui constitue finalement une forme de compensation pour les oléicultures. Par ailleurs, nous avons appris que du côté de Mechtras, l’opération de trituration n’a pas encore débutée et les propriétaires d’huileries préfèrent attendre l’arrivée de la production en quantité dans les aires de stockage du fruit précieux après, bien sûr, la fin des cueillettes dans les champs d’oliviers.

M. Haddadi

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