Manque criant de commodités

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l Bien qu’elle soit située juste à 2 km au Sud-Ouest de Tidjelabine, à la périphérie immédiate de Boumerdès, l’agglomération secondaire de Saf-Saf regroupant près de 500 âmes demeure pratiquement enclavée.

Ses habitants se sentent oubliés par les pouvoirs publics, au vu des problèmes auxquels ils sont quotidiennement confrontés, entre autres le mauvais état des routes et l’inexistence d’infrastructures éducatives.

“Pour se rendre à l’école du chef-lieu de la commune, nos enfants parcourent chaque jour plus de 5 km en aller et retour à pied”, se plaignent les habitants du douar. S’ajoutant aux aléas climatiques, la fatigue diminue, a-t-on constaté, les chances de succès de ces gosses.

Et l’on se demande à juste titre pourquoi la municipalité n’a pas encore songé à construire quelques classes dans ce village, tout au moins pour les élèves du premier cycle de l’enseignement fondamental.

Nos interlocuteurs s’apprêtent, selon leurs témoignages à créer un comité, dont l’une des premières actions est de recenser le nombre d’enfants scolarisés, puis réclamer l’ouverture d’une école. Faire quelque chose en premier lieu pour ces gosses âgés entre 6 et 8 ans, portant chaque jour de lourds cartables en bordure de la route reliant leur douar au centre de Tidjelabine.

Trotte épuisante

Le ramassage scolaire ne peut y être assuré a-t-on relevé, en raison de la dégradation dudit tronçon routier. il va ans dire que les chauffeurs de fourgons, pour la même cause refusent de desservir cette ligne. Ecoliers, travailleurs et toute autre personne perd ainsi beaucoup de temps pour se déplacer en ville.

Une agglomération, en somme, à l’abandon : ni plan d’assainissement des eaux usées, ni dispensaire, ni structures de loisirs pour les jeunes. Et en hivier surtout on souffre fréquemment des coupures d’électricité, a-t-on ajouté.

Salim Haddou

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