Célébration du 45ème anniversaire de la mort du chahid Azouaou Amrane

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La Maison de jeunes de la ville de Tazmalt a abrité, durant ce week-end, les festivités du 45e anniversaire de la mort du chahid Azouaou Amrane, l’une des figures marquantes de la guerre de Libération. Une louable initiative à mettre à l’actif du groupe scout qui porte le nom du chahid lequel a rendu un vibrant hommage à cet héros de la Révolution. Avec zéro moyens et beaucoup de volonté, les scouts à leur tête Chérif Melaab ont réussi à ressusciter le chahid par cette action très significative après un oubli de… 45 années.

C’est donc, après cette rencontre au niveau du siège de l’APC que la foule s’est dirigée vers la stèle commémorative du chahid Azouaou Amrane, où une gerbe de fleurs fut déposée. Il en est de même au niveau du cimetière des martyrs où un recueillement à la mémoire des martyrs eut lieu.

L’autre étape a fini par la projection d’un documentaire retraçant la vie du martyrs dans son village Taghalat commune At Mlikèche.

Dans l’après-midi, les présents ont été très attentifs aux différents témoignages des amis et frères de combat de Da Amrane avant de clôturer les festivités par un recital, poétique sur les martyrs, les souffrances et les conséquences de la guerre de Libération, conçu à cet effet par le poète Houd Malek.

Biographie du chahid Azouaou Amrane

Né le 18 septembre de l’année 1916, Azouaou Amrane a dû quitter le pays pour fuir la misère et subvenir aux besoins familiaux alors qu’il avait à peine 17 ans. Après quelques années d’exil, il rentra au pays dans les années 40 et ne tarda pas à adhérer au Parti du peuple algérien (PPA). Au déclenchement de la guerre, il était parmi les premiers à prendre les armes pour combattre l’ennemi.

Le chahid a mené son combat sans répit et les différentes opérations qu’il a menées ont causé des pertes considérables au colonialisme. Son amour et son attachement pour la patrie ont fait de lui cet infatigable combattant jusqu’à cette date fatidique du 5 janvier de l’année 1962, soit à quelques jours seulement du cessez-le-feu, où il tomba au champ d’honneur du côté de Mekla, wilaya de Tizi Ouzou.

Une mort qui l’a privé de savourer cette liberté et cette indépendance pour lesquelles il s’est sacrifié en lui offrant son âme en contrepartie. A défaut de ne pouvoir leur rendre leur bien, les martyrs ne méritent-ils pas une évocation ?

Achiou Lahlou

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