»Tighri Idurar sera relancée en 2007 »

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La Dépêche de Kabylie : Vous avez animé pendant des mois une émission culturelle. Pouvez-vous nous en parler ?

Hakim Hadjene : Il s’agit d’une émission culturelle qui invitait des associations, des hommes de culture, des artistes, des poètes. Elle était intitulée : Tighri idurar (L’écho des montagnes). L’émission qui passait tous les jeudis de 20 h à 21h30 permettait à cette catégorie de s’exprimer librement au sujet de leurs préoccupations et d’exposer leurs activités. L’opportunité leur était offerte d’exposer leurs problèmes et de lancer différents appels qui leur permettaient de mener à bout leur mission. J’ai animé cette émission de 2002 jusqu’en 2004. Tighri idurar était enregistrée directement aux studios de la BRTV.

En 2004 vous avez arrêté, pourquoi ?

Effectivement, j’ai suspendu volontairement l’émission. La raison en est toute simple, je voulais prendre du recul et faire le point après deux années de travail. Voir un peu plus clair en quelque sorte.

Comment vous est venu l’idée de vous lancer dans l’animation audiovisuelle ?

L’idée a émergé pendant le Téléthon 2001 qui visait à sauver Berbère Télévision d’une disparition certaine. Je me rendais en tant qu’invité au siège de la télévision à Paris où j’activais beaucoup. Je me suis retrouvé dans le bain.

Avant de vous installer en France, vous avez activé dans une association à Souamâa près de Mekla…

Oui. Je suis l’un des membres fondateurs de l’Association Issegh, créée en 1993. Notre association active dans plusieurs domaines : le théâtre, le sport, les chorales. J’ai activé avec Issegh de 1993 à 1999.

Vous êtes ensuite parti en France, y a-t-il eu coupure avec la Kabylie et le monde berbère ?

Au contraire, je suis resté profondément attaché à la Kabylie et à tout ce qui la représente. Je suis en contact permanent avec les associations berbères. J’ai même enseigné tamazight à Paris au sein d’une association.

Revenons à votre émission, comptez-vous la relancer ?

Mon vœu est de la relancer à compter du mois de janvier 2007.

Vous avez travaillé avec un autre animateur pour le compte d’une deuxième émission, toujours sur BRTV, parlez-nous en…

C’était l’émission Perdu de vue. Elle appartenait à Kamel Tarwiht, il m’a fait confiance en m’impliquant avec lui. Pendant huit mois, nous avons beaucoup travaillé. C’était une expérience très enrichissante. Nous avons aidé plusieurs personnes à se retrouver. Actuellement cette émission est à l’arrêt.

Allez- vous garder le même créneau pour la relance de Tighri Idurar ?

Oui, ce sera le même champ d’intervention et les mêmes thèmes y seront développés. Mais j’espère apporter un plus sur le plan de la forme par rapport aux numéros de la première série. A travers cette émission, mon vœu est de contribuer à mobiliser et sensibiliser les associations berbères en général et kabyles en particulier.

Propos recueillis par A. Mohellebi

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