«Les repères dans le temps ne font que grandir les nations qui les détiennent»

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A quelques jours de la célébration de Yennayer, journée du nouvel an berbère fêtée habituellement le 12 du mois de janvier, le Haut commissariat à l’amazighité (HCA) réitère son souhait de voir cette date-repère reconnue et décrétée fête légale et journée chômée et payée par « l’amendement de la loi N° 63/278 du 26 juillet 1963 fixant la liste des fêtes légales, loi modifiée et complétée par les ordonnances N°66/153 et N°68/419 ». C’est ce qu’on pouvait lire dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

La fête de Yennayer est célébrée partout dans le territoire national, ce qui dénote notamment « la prise de conscience nationale et la réhabilitation de la personnalité algérienne dans ses différentes dimensions » avec la reconnaissance officielle du segment amazigh de l’identité algérienne qui, selon le même communiqué, constitue « les prémices d’une volonté de réhabilitation et de prise en charge effectives de la dimension amazighe dans sa plus large conception ». Le HCA interpelle les plus hautes autorités du pays quant à la reconnaissance officielle de cette date qui constitue selon lui, un événement fêté par tous les Algériens chaque année « dans la joie, la gaieté, la convivialité et la solidarité ».

Le rédacteur du communiqué considère que les hautes instances du pays ainsi que le peuple algérien sont investis « d’une mission de sauvegarde et de revivification » de cette date qui marque « de son empreinte une période historique qui glorifie notre nation ».

La reconnaissance de tamazight comme langue nationale et une partie de l’identité nationale doit impérieusement prendre en considération tous ce qui a trait à cette langue et son histoire plusieurs fois séculaire.

M. Mouloudj

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