La bibliothèque de l’université M’hamed Bougara de Boumerdès a invité ces lundi et mardi, une rencontre d’évaluation du programme Coselearn (coopération suisse en matière d’enseignement à distance du E. Learning).
Le dit programme dont le premier conseil de suivi fut organisé en 2004 à Montreux, consiste à promouvoir l’apprentissage par internet dans dix pays africains franco-phones : l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie, le Mali, le Tchad, le Niger, le Burkina Fasso, le Sénégal et le congo Brazzaville-objectif former 200 experts en matière de maîtrise des nouvelles technologies de l’information.
Le Coselearn est supervisé en Algérie par la sous-direction des systèmes d’information et de la communication universitaire relevant (bien sûr) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. L’on rappelle, dans cette optique que la première phase, de l’application de ce programme a débuté par une session, présentielle en février 2005 à l’INI d’Alger. Une seconde session a eu lieu une année plus tard à l’université de Boumerdès. Et durant ces deux derniers jours, toujours au sein de cette enceinte, on a donc fait le bilan des efforts déployés jusque-là en matière d’application du programme sus-mentionné qui s’achèvera en juin 2007. “Jusque-là, le taux de réussite est de 90% en Algérie”, a estimé Bernad Comby, expert en technologie de l’information et de la communication.
32 experts dans ce domaine précis viennent donc d’être formés dans le cadre de Coselearn. Et comme dans d’autres pays concernés, ces cadres vont fermer d’autres pays concernés, ces cadres vont former à leur tour des équipes permanentes d’appui pédagogiques et techniques, qui seront à la disposition des institutions nationales. En formant des classes pilotes, dans chaque université partenaire, ces cadres ayant obtenu un master international en E. Learning (Miel ) ou un certificat international toujours en E. Learning (ciel), vont diriger a-t-on encore expliqué, des dizaines d’autres spécialistes. Actuellement, seulement 20% des citoyens du monde ont accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Et c’est donc pour rétablir l’équilibre dans ce domaine précis, que le programme en question a été lancé”, a souligné M. Bernard Comby, estimant que “ les progrès réalisés avec les partenaires algériens sont excellents”.
On ne peut guère jouer un rôle actif sur le plan national ou international qu’en maîtrisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Et les avantages du Cose Learn sont indéniables dans différents secteurs de la vie socio-économique.
Concrètement, l’on prévoit en Algérie, toujours dans le même cadre, la mise en place d’un dispositif d’enseignement du code de la route pour les enfants, la conduite de travaux pratiques en génie-civil notamment à Béjaïa, l’ingénierie des systèmes techniques à l’université de Tlemcen et la formation de tuteurs (formateurs) en ligne dans différents domaines de la connaissance. Vaste programme en somme dont l’application favorise la promotion escompte-t-on, des PME et des micro-entreprises en plus du développement de l’enseignement professionnel et secondaire.
Salim Haddou