La dégradation du réseau routier subie par tous les axes qui desservent nos hameaux et villages est un sujet inépuisable. En effet, toutes les routes et les chemins qui montent dans cette région de Kabylie ont besoin de réfection. Dans la région de Draâ El-Mizan, ce réseau est délabré. Malgré toutes les programmations, il existe toujours des routes qui attendent aménagement, bitumage et élargissement. Certes, pour répondre aux attente des populations, l’APC a réfectionné quelques axes dans le cadre des PCD, mais ceux qui dépassent les cinq mille mètres linéaires sont loin d’être pris en charge. On citera la deuxième tranche de la route vers Draâ Sachem déjà bitumée ou encore celle de Boufhaima et d’Igarichène. Nous avons appris que d’autres chemins ont fait l’objet de fiches techniques. La route qui mène vers les villages de Sanana, d’Ichoukrène et d’autres hameaux voisins, sur une distance d’environ sept kilomètres, reliant aussi la commune à celle d’Aït Yahïa Moussa, est programmée dans le cadre des PSD. Ce bitumage viendra à point nommé soulager non seulement les habitants des localités précitées, mais aussi des transporteurs dont le matériel s’use à force d’emprunter cette route. Il y a lieu de souligner que la réfection de cet axe deviendra un raccourci pour les voyageurs à destination de Tizi Ouzou. Si la direction des travaux publics s’est lancé dans la réhabilitation du réseau routier ces derniers temps, la population souhaite que la route reliant le village de Draâ Sachem à Aït Yahia Moussa en passant par Iaâllalen abandonnée, durant les années de terrorisme, soit prise en compte. “C’est une route qui permettra à beaucoup d’usagers d’éviter les virages dangereux de la RN 25”, nous a dit un chauffeur de taxi. “Y aura-t-il une oreille attentive à cet appel ?”, s’interroge notre interlocuteur.
Amar Ouramdane