l L’enclavement est le sort réservé à la population de Thamsawth, une partie relevant du village chekouh. En effet, ils sont environ une centaine d’habitants vivant dans des conditions lamentables. Les citoyens dudit bourg déplorent l’insuffisance de plusieurs commodités. A commencer, par la route : un chemin de deux kilomètres, desservant la localité de Malla, est complètement délabré. En cette période hivernale, des habitants sont contraints de circuler sur un chemin bourbier. Par ailleurs, la crise d’eau potable persiste depuis l’indépendance. Selon les dires de quelques citoyens, l’eau se fait rare. Un habitant affirme : « Nous sommes obligés de s’approvisionner en eau des rivières, avec le risque de contaminations, puisque les conduites de canalisation des eaux usées se dégradent partout ». Pour rappel, le projet de renforcement pleins potable au village Chekouh est abandonné alors que plus de deux millions de dinars ont été dépensés. Des femmes transportent sur leurs dos des jerricans d’eau sur une distance de plus de 3km. « Nous vivons le calvaire ; nous lançons un avertissement aux autorités locales et nous leur disions de ne pas approcher notre village aux prochaines élections puisqu’ils cherchent uniquement à occuper ce siège pour leur …. » lance, en colère, un jeune. En bref, la population de Thamsawth est toujours à la recherche de cette eau, qui “répondra” à leur détresse.
A-Fedjkhi
