Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité, trouve » rocambolesque » le fait que la secrétaire particulière de Abdelmoumène Khalifa le cite comme faisant partie des personnalités qui se rendaient au siège de la banque dont le procès se tient à Blida.
» Je n’ai absolument rien à voir dans cette affaire. La preuve en est que mon nom ne figure pas dans le dossier d’instruction de cette affaire. Et je défi, quiconque de prouver le contraire ». En prononçant ces mots, Ould Abbès semble être serein et tient à démentir l’information parue jeudi à la une de tous les quotidiens nationaux. Le ministre de la Solidarité a ajouté, plus loin, que les seules fois où il avait à faire à Khalifa, c’était dans le cadre de son travail en tant que ministre. » La première fois, c’était en 2001 et concernait des trousseaux scolaires pour les enfants nécessiteux.
Quant à la deuxième, elle s’était produite en avril 2002 lorsque le groupe Khalifa avait sponsorisé le film Asterix, ce qui nous avait permis de faire visionner le film aux enfants nécessiteux « , affirme Djamel Ould Abbès qui précise qu’effectivement, il s’était rendu une fois au siège du groupe, après sa sortie du ministère, pour voir un de ses amis » vice-président du groupe « , mais qu’il ne » détient ni compte, ni carte de crédit de quelque nature que ce soit chez Khalifa « . Et de poursuivre qu’il avait travaillé avec cette entreprise parce que, à l’époque, » elle était agréée par l’Etat algérien « .
Pourquoi son nom est-il alors cité dans cette affaire ? Djamel Ould Abbès répond qu’il s’agit d’une » manipulation » dont il connaît l’origine, mais dont il refuse de citer le nom. Cependant, Ould Abbès dit ne pas trouver d’inconvénient à venir témoigner après » consultation du chef du gouvernement « .
Ali B.