Vingt-trois camions représentant 23 pays arabes ont sillonné les rues d’Alger, et sur lesquels ont été étalés des tableaux artistiques inspirés de leurs patrimoines culturels et historiques.
L’ouverture officielle des festivités de « Alger, capitale de la culture arabe », à été marquée par la présence des représentants du gouvernement algérien, à leurs tête le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des collectivité locales, Noureddine Yazid Zerhouni, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, le ministre du Tourisme, Noureddine Moussa, et le corps diplomatique arabe accrédité à Alger. La parade a parcouru le grand boulevard Zighout-youcef, allant du square Sofia au musée de Bastion 23, bordant la façade maritime d’Alger, jeudi dernier. En l’espace de trois heures, les troupes folkloriques (troupe de chants mystiques Aissaoua, de M’Zab,…)des différentes régions du pays ont orné un après-midi ensoleillé, où la foules nombreuses: jeunes, moins jeunes, femmes et hommes et même des personnes âgées étaient présents pour admirer ce tableau culturel de l’Algérie profonde et celles des pays participants a cette manifestation tant attendu. Peu habitué à ce genre d’événement, spectacle de rue, de nombreux passants ont été attirés par la troupe folklorique de zernadjia. Celle qui a ouvert la parade, et qui s’est effilée sur les airs « ferha ou zehoua ». Après le passage d’une troupe musicale de la garde républicaine, la caravane a ouvert le spectacle, au travers d’une maquette portée sur un camion, ou étaient reproduites des figures de l’ancienne Casbah et de la Baie d’Alger. A chaque passage d’une troupere representant un pays était offert un éventail de danses populaires, suivant les rythmes des chansons et des musiques diffusées avec force décibels. De son cotés, l’Arabie Saoudite était représentée par la maquette de la « Kaaba ». Celle-ci a ouvert la voie au reste des troupes représentant l’ensemble des pays arabes. La troupe Egyptienne, pour sa part, a émerveillé d’une façon particulière les spectateurs avec sa présentation de la danse des « derviches », une danse réputée du pays des Pharaons, et qui était représentée par son monument séculaire, qui est la « pyramide Kheops ».
Cette mosaïque de culture d’un coté a fait oublier aux Algériens leurs pénibles quotidiens et de l’autre de redécouvrir Alger sous une version plus épanouissante.
Nabila Be