Enfin, le réseau routier de Tizi Ouzou sera revêtu. La wilaya, a-t-on appris, bénéficie d’une cagnotte spéciale à cet effet, une cagnotte que l’on suppose importante, puisque l’opération concerne toutes les daïras de la wilaya.
On ne verra donc plus toutes ces routes, toutes ces rues défoncées, soit par les intempéries, soit surtout par les travaux qui n’en finissent pas. On le sait, depuis toujours, les ouvriers qui posent les canalisations, les fils de téléphone ou d’électricité, ne remettent jamais les choses en place.
Résultat : les monticules de terre et de gravats s’amoncellent, et quand les services de la commune les enlèvent, les trous restent béants ou alors sont mal bouchés. Il suffit qu’il pleuve pour que les routes et les rues se transforment en ruisseaux boueux. Voitures obligées de tomber dans les nids-de-poule, piétons éclaboussés, chaussures embourbées, glissades : c’est le lot quotidien des citoyens, notamment en hiver. Les daïras sont sommées de réaliser avant les opérations de revêtement tous les travaux nécessitant un creusement, pour éviter que les tapis ne soient éventrés aussitôt posés. Sages précautions, mais il faut aussi exiger de ceux qui réaliseront les travaux de faire bien leur travail : des tapis abîmés, aussitôt placés, cela s’est vu dans le passé. Et surtout, surtout, prévoir des systèmes d’évacuation des eaux de pluie.
Les caniveaux classiques, des creux sur le bord des rues et des routes, feraient bien l’affaire ! Mais pas de couche uniforme, d’un bout à l’autre de la chaussée !
S. Aït Larba