Au grand dam des habitants riverains et des autorités communales de M’chedallah, l’environnement de l’oued situé au lieudit Assif Iwakourène ne cesse de se dégrader. En effet, les amas d’ordures et les différents déchets déversés quotidiennement dans ce coin ne manquent pas de constituer une atteinte grave à l’environnement et à l’écosystème. Ainsi, des citoyens, notamment ceux habitant le quartier d’Aghazi, mitoyen, nous ont fait part de cette dégradation patente de leur cadre de vie, à cause bien notamment des décharges sauvages qui y pullulent.
Nos interlocuteurs nous ont même informés qu’ils ont essayé de tirer la sonnette d’alarme et dénoncer cet état de fait déplorable, mais sans que les autorités ne réagissent pour y mettre de l’ordre. D’autre part, on dénonce le fait que ces déchets soient déversés par des citoyens inciviques à même le sol et parfois même au bord de la route reliant Zouzamane à la RN 26, du côté de Raffour, cela-même qui ne laissera pas indifférents les habitants de cette contrée qui ne nous ont pas caché leur ire et désolation face à cette dégradation de leur cadre de vie.
Sur un autre plan, il y a lieu de relever qu’aucune mesure de préservation de ces lieux n’a été prise, du moins jusque-là, par les responsables compétents, ce qui porte un sacré coup à la nappe phréatique de cet oued qu’il faut absolument préserver. Cela dit, des campagnes de nettoyage des lieux et de reboisement des abords de l’oued sont vivement recommandés si l’on veut réellement en finir avec l’image de désolation qu’offre cet endroit jadis connu pour être un lieu verdoyant.
Lyazid Khaber