La Dépêche de Kabylie : Votre équipe a sué pour venir à bout de cette équipe du SS Sidi Aïch
Brahim Halata : Oui, c’est le terme juste, on a vraiment sué pour battre cette bonne équipe de Sidi Aïch, qui était venue spécialement pour faire un bon résultat et préserver sa place de leader. Mais de notre côté, en dépit que l’on était mené au score à la mi-temps, après les consignes de notre coach, que l’on remercie au passage, pour le grand travail accompli depuis son arrivée à la tête de l’équipe, on a renversé la situation et on l’a emporté à la fin.
Vous avez montré deux visages, en 1re période le groupe a perdu ses pédales et ses repères sur le terrain, en revanche durant le second half, c’était un tout autre visage, quelle est l’explication à donner ?
Notre équipe est sous pression ces derniers temps avec des résultats en dents de scie.
On voulait tellement-coûte que coûte-cette victoire, que cela a influencé notre rendement en 1re période. Donc on est rentré sur le terrain avec la peur de ne rien faire, ce qui a donné en première période ce visage terne et une mauvaise organisation des joueurs sur le terrain, et qui a permis à notre adversaire de nous acculer dans nos derniers retranchements et mener au score. Mais après la pause et les consignes de notre coach, qui nous a demandé de passer le cuir et de jouer en gardant confiance en nos capacités, comme vous l’avez constaté, on est revenu en force dans le match et on aurait pu marquer plus de deux buts.
Vous êtes l’auteur des deux buts inscrits, quel est votre sentiment ?
C’est un sentiment particulier, celui d’un joueur comme tous les autres qui a contribué de fort belle manière à sauver son équipe d’une défaite (rires).
Certes, je suis un habitué des doublés dans les grands rendez-vous, mais il ne faut pas nier les efforts consentis par mes camarades, qui se sont donnés comme mot d’ordre, victoire et rien que la victoire.
Donc c’est un succès, qui est la réalisation de tout le monde (joueurs, staff technique, dirigeants, médias et supporters).
Le championnat observera 21 jours de trêve, ce qui vous permettra de recharger vos batteries, n’est-ce pas ?
Oui, après quinze journées sans relâche, on va essayer de bosser beaucoup plus avec notre entraîneur et recharger nos batteries comme il se doit et entamer ainsi la phase-retour sur de bonnes bases et remonter au classement pour espérer jouer l’accession qui reste toujours à notre portée.
Un mot pour clôturer
Je remercie tous mes coéquipiers, le staff technique et les dirigeants du club, sans oublier ceux qui m’aiment et aiment l’Union sportive de Kabylie.
Entretien réalisé par Amazigh Omar