Le Conseil des lycées d’Alger dénonce avec la plus grande fermeté la violation des franchises scolaires par la police et les brutalités subies, lundi, par les enseignants du lycée Emir-Abdelkader (Alger), en grève depuis le 6 du mois en cours.
A cet effet, et en guise de solidarité avec leurs collègues, le Conseil des lycées d’Alger compte aller vers une grève générale de tous les lycées avec un rassemblement de solidarité si le conflit persiste. Le CLA estime que le fait de dénoncer » l’arbitraire d’un chef d’établissement » est légitime, et que cette grève n’est que le résultat de trois années » d’outrages subis par le collectif enseignant sans que le ministère de l’Education nationale ne daigne mettre fin aux dépassements d’un chef d’établissement qui a bénéficié, malgré les différentes protestations, d’une impunité totale » ; et le fait de maintenir un chef d’établissement » sommité de la bêtise, est une grossière provocation « , indique une déclaration parvenue à notre rédaction. A cet effet, selon le CLA, “ce qui met réellement les enseignants hors d’eux, c’est le silence de l’administration après dix-huit jours de grève », indique encore la déclaration.
De plus, le CLA estime que l’attitude de la tutelle qui croit que toute solution en faveur de leurs collègues du lycée Emir-Abdelkader est » un triomphe qui affaiblit son autorité n’est pas crédible « . Ainsi, le CLA considère la position de la tutelle comme une atteinte au contrat pédagogique au sein du lycée qui coûte aux élèves, ainsi qu’aux enseignants une perte de dix-huit jours de travail.
Kahina Oumeziani