La liberté d’expression en question

Partager

courant politique ». C’est ce qu’a déclaré en substance Hamraoui Habib Chawki, le Dg de l’ENTV, lors de son intervention, au deuxième jour du séminaire régional portant sur la coopération dans le monde arabe et avec l’Iran, au siège de la fondation Friedrich Ebert. L’intervenant a d’emblée tenu à signaler qu’ « il est temps que le gouvernement joue le rôle de législateur et d’arme contre la presse ». Concernant le plan de charge de l’ENTV, son directeur général dira « je reconnais que le pouvoir exécutif contrôle le plans de charge de l’ENTV » et d’ajouter « nous n’avons pas réussi à reconsidérer ce plan, selon les normes universelles du service public ». Pour sa part, M. Belhouchet, le directeur d’El Watan a insisté sur l’objectivité du travail du journaliste : « il faut revenir aux règles professionnelles du journalisme, sortir du commentaire ». Par ailleurs, il a tenu à affirmer que « les journalistes ne sont pas des hommes politiques et les journaux ne sont pas des instruments politiques ». « Ne plus être au centre du monde mais simplement faire du journalisme », a-t-il ajouté. Il ressort, de cette rencontre, la réévaluation des résolutions et des recommandations du Congrès de Beyrouth en 2006. Il s’agit de la solidarité en temps de crises, ainsi que de la levée des contraintes et des obstacles. A ce propos, les représentants des syndicats des journalistes étrangers présents à ce séminaire, se sont entendus sur la nécessité de se solidariser avec les journalistes algériens lesquels sont, à leurs yeux, victimes de poursuites judiciaires abusives. Les autres résolutions concernent la liberté d’expression, le choix de l’information, la liberté syndicale et les droits sociaux. Dans son intervention, M. Aiden White, secrétaire général de la FIJ, a signalé que M. Djiar ministre de la Communication, lui a fait part que « les conditions des journalistes en Algérie sont bien meilleurs qu’ailleurs ». Pourquoi pas ?

Nabila Bel

Partager