En effet, le onze kabyle drivé par Aït Djoudi est passé à côté d’un véritable carton face à une formation de Guinée-Bissau, venue, apparemment, à Alger pour limiter les dégâts. Mais ce constat est valable seulement en première période, puisque l’équipe adverse, après avoir passé les quarante-cinq premières minutes, est revenue sur la pelouse avec de meilleures intentions non pas parce que les jeunes joueurs du FC Balantas, dont l’âge varie entre 18 et 22 ans, sont meilleurs que leurs “aînés” et surtout, expérimentés kabyles mais tout simplement parce que ces derniers, à force de tomber dans la facilité ont laissé les bissau-guinéens se faire pousser des ailes. La façon avec laquelle ils ont marqué leur but a jeté un coup de froid dans le dos des quelques centaines de fidèles qui ont quitté finalement le stade avec une grande déception au vu de la production de leur équipe et une certaine admiration pour les joueurs adverses.
Certes le résultat n’est pas si catastrophique que cela, mais beaucoup de questions restent posées sur la production de quelques joueurs de la JSK qui n’ont été que l’ombre d’eux même. Yacef d’habitude très percutant a donné l’impression tout au long des 90’ de jouer le match de trop. Ali Bendebka titularisé comme meneur de jeu a rarement distillé de bonnes balles offensives alors que Abdeslam a montré, encore une fois, que son rendement est loin de ce que exige le poste de porteur d’eau. Bien sûr, l’essentiel est que la JSK ne perdra pas au match retour par deux à zéro, mais il est déjà certain que si l’équipe n’améliorera pas son jeu, la qualification en phase de poules ne sera pas un long fleuve tranquille.
Ali C.