Un projet en souffrance

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Certains projets piétinent encore en dépit des instructions que donne le président de la République dans les différentes régions du pays. Le secteur de l’habitat et notamment celui des établissements publics n’est pas en reste. Si à Aït Yahia Moussa, point de réalisation de logements, il est tout de même important de soulever le retard enregistré au niveau du futur lycée.

Cet établissement, est d’une grande importance pour tous ces lycéens qui se déplacent quotidiennement jusqu’à Draâ El Mizan pour étudier. Il accuse un grand retard dans l’avancement des travaux si bien qu’après la visite du directeur de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou, le premier responsable de toute la wilaya, en l’occurrence le wali s’est enquis de cette situation.

Effectivement, situé dans une localité un peu difficile en raison des groupes armés qui écument le massif forestier de cette région, peu d’entreprises ont soumissionné pour prendre ce marché. D’ailleurs, si les travaux avancent à pas d’escargot, c’est parce que les entreprises engagées manquent d’expérience et de moyens. Ce qui a fait retarder aussi les travaux c’est le kidnapping de l’entrepreneur en activité dans ce chantier en août dernier. Les quarante-cinq jours de captiv ité de celui-ci ont freiné l’avancement du lot notamment le bloc pédagogique. Aujourd’hui, on peut dire que seuls les logements d’astreinte ont atteint un taux très appréciable. En dépit de tout ce manque, le premier magistrat de la wilaya n’a rien laissé au hasard durant sa visite impromptue de jeudi dernier. Il a donné de fermes directives aux autorités et à tous les concernés afin que ce lycée soit prêt en septembre prochain. Ce pari sera-t-il tenu ? En tout cas, c’est le vœu des élèves et de leurs parents qui dépensent quotidiennement beaucoup d’argent surtout lorsque leurs enfants ont perdu leur qualité d’interne ou de demi-pensionnaire Ce lycée d’une capacité de mille élèves, dont trois cents demi-pensionnaires, mettra aussi fin aux effectifs pléthoriques qu’enregistrent les lycées de Draâ El Mizan dont le nombre d’élèves dépasse aujourd’hui les mille cinq cents élèves pour des capacités d’accueil des années 70.

A.O.

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