L’ANP contre vents et marées

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Ni le froid, ni encore moins la pluie ou la neige n’ont réussi à réduire l’activité des militaires de la garnison stationnée dans la commune de Saharidj ; bien au contraire, par expérience, ces militaires savent que les hordes terroristes profitent de la moindre perturbation atmosphérique pour se déplacer pendant les nuits sans lune pour pouvoir passer inaperçues.

Ce sont ces moments-là que choisissent à leur tour les éléments de l’ANP pour multiplier leur présence sur le terrain devenu dangereux et impénétrable pour ces sanguinaires aux abois.

Les mêmes complications sont causées à leur unité de soutien qui n’arrive plus à suivre et déceler les fréquents déplacements des militaires qui usent de discrétion et occupent les points stratégiques dont certains d’entre eux sont des “passages obligés” pour les terroristes, à l’image du col de Tizi N’koulal.

Les déplacements aisés et discrets des militaires sont favorisés par la position de leur nouvelle caserne, qui offre plusieurs issues et leur permet de sortir ou se mettre à l’abri contre les “regards indésirables”. Par cette stratégie, les militaires “brouillent les pistes” et déroutent les éventuels vigiles travaillant au profit des hordes des criminels.

La preuve est qu’aucune action ou incursion terroristes n’ont été signalées dans la région depuis plusieurs mois, ce qui est loin de vouloir dire qu’elle est totalement sécurisée pour prétendre relâcher la vigilance ou baisser la garde.

Des rumeurs que personne n’est en mesure d’infirmer ou confirmer font état de nouvelles recrues qui auraient rejoint le maquis dans la daïra de M’chedallah, de plus, les terroristes usent souvent de “disparition momentanée” pour se faire oublier et faire baisser la pression qu’exercent sur eux les services de sécurité.

Le manque à gagner en matière de surveillance doit être comblé par les citoyens eux-mêmes qui doivent collaborer avec les militaires en leur signalant tout mouvement suspect.

Omar Soualah

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