Un égout dans l’oued

Partager

l La pollution de la rivière longeant la RN 25 est inquiétante, surtout en cette période, quand on voit les rejets des huileries déversés en toute impunité sans que personne ne daigne lever le petit doigt. Le plus grave, c’est que nombreux puits se trouvent tout le long de ce cours d’eau. Il n’échappe à personne que des réseaux d’assainissement polluent d’autre part cette eau. Nombreuses sont les personnes contraintes de se boucher le nez devant la Maison de jeunes d’Aït Yahia Moussa. En effet, le réseau du chef-lieu déverse ses eaux usées à ciel ouvert dans une partie d’Assif. Depuis près de trois ans, les autorités locales attendent la prise en charge de ce problème, mais en vain.

“Et pourtant, nous avons exposé ce problème à l’ex-wali de Tizi Ouzou. Une fiche technique a été établie afin d’éloigner ce réseau sur une distance de 2 000 mètres linéaires”, nous a confié une source locale ayant requis l’anonymat. Si à ce niveau, le problème se pose avec acuité, il ne faut pas perdre de vue qu’à Maâmar aussi le réseau de la cité ne va pas plus loin que l’agglomération.

Certes, dans les villages, il y a eu une amélioration avec la réalisation de nouveaux réseaux mais, toutefois, certains citoyens du versant ouest du chef-lieu d’Aït Yahia Moussa, nous ont signalé qu’en raison de l’inexistence de cette commodité, ô combien indispensable pour toute salubrité, l’improvisation de fosses septiques pourrait provoquer des infiltrations dans les conduites d’AEP. “Je peux vous montrer toutes ces fosses”, nous a dit un citoyen d’Ath Attella.

L’un des responsables locaux nous a fait savoir que la commune a de tout temps aidé les citoyens afin d’éloigner les conduites d’assainissement et ne pas les laisser déverser dans les champs ou dans les cours d’eau. “Pas moins de cinq opérations importantes ont été réalisées depuis 2005”, nous a précisé un autre interlocuteur. Pour le règlement définitif du problème de ce réseau situé au chef-lieu, les autorités locales déploient d’énormes efforts pour l’inscrire en PSD.

Amar Ouramdane

Partager