L’aile Ali Hocine, du Mouvement démocratique et social (MDS), a réaffirmé « la disponibilité et la détermination des militants représentés aux assises du 18 janvier 2007 à tenir leur congrès au plus tard les 21 et 22 février 2007, que ce soit à partir des résolutions et décisions du conseil national du 30 mars, ou, sur la base des propositions discutées et retenues par les deux courants représentés »,dans une déclarations rendue publique et dont la Dépêche de Kabylie détient une copie.
Produisant un constat de la situation interne du parti, Ali Hocine dira d’emblée que « d’un côté, ses camarades se sont organisés autour d’un bureau national,revu et corrigé depuis le 21 décembre 2006 » pour, a-t-il ajouté, « tenté,en vain, en l’absence d’un congrès, de compenser un déficit de légitimité » et que d’un autre côté, « d’autres camarades ont décidé de s’organiser en courant,au sein du MDS et ont tenu leurs assises le 18 janvier 2007 », en élisant des instances les représentant.
Ce faisant, Ali Hocine, a tenté d’éviter précautionneusement la confrontation en déclarant que « le congrès aura, non pas à consacrer la supériorité ou l’exclusion d’un courant, mais à consacrer l’unité du MDS dans la diversité, en mettant en place les mécanismes de fonctionnement et de gestion démocratique » et qu’il n’y a, désormais, aucun argument sérieux pour s’opposer à la tenue dudit congrès.
Abordant le thème crucial des élections législatives, à l’origine de la scission en deux parties du MDS, l’aile Ali Hocine soutient que ces élections sont, non pas pour « profiter des privilèges de la participation en acceptant d’être normalisé », mais seraient peut-être
« l’occasion de convertir le potentiel traditionnel boycott en une force capable de contrôler les urnes et les utiliser comme un moyen d’expression de la souveraineté populaire » et la consécration de la « citoyenneté aux côtés des forces démocratiques, des syndicats, des travailleurs, des femmes et du Mouvement citoyen». Avant de conclure que « le MDS est interpellé pour passer cet examen avec succès».
Yacine Mohellebi