De la contrefaçon, bis

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Entre autres révélations faites au colloque sur la contrefaçon d’Alger, on a appris que non seulement circulent, sur le territoire national, des cigarettes ou des postes de l’électroménager, mais aussi des pièces automobiles et des médicaments contrefaits.

Un poste-cassettes ou une montre contrefaite peuvent toujours s’arrêter sans dommage pour le consommateur –sauf celui d’avoir perdu de l’argent, mais une pièce de rechange automobile ou un produit pharmaceutique peuvent lui porter préjudice.

Un système de freinage ou des plaquettes défaillantes peuvent provoquer l’accident, un médicament mal dosé ou comportant des composants non réglementaires peut aggraver la maladie qu’il est censé combattre, voire provoquer la mort. Il faut convenir qu’il est difficile d’effectuer le contrôle de tous les produits qui entrent sur le territoire national, en revanche, on peut s’en protéger en instituant des garde-fous.

Ainsi, pour ce qui est des médicaments, par exemple, il faut créer un centre de vérification et d’analyse des produits, en y soumettant tous les produits destinés à être commercialisés. Pour ce qui est de la pièce de rechange, il faut traquer les revendeurs, sur les marchés, et soumettre également au contrôle les pièces vendues dans les magasins spécialisés. Il faut surtout établir une liste rouge des importateurs irréguliers, des fournisseurs et de la provenance des produits.

L’internationale des contrefacteurs existe : il faut lui livrer la guerre, surtout quand elle s’attaque à notre sécurité ou à notre vie…

S. Aït Larba

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